Imagerie des céphalées (en dehors de l’urgence)

(1 avis)
  • Durée : 4 hrs - Durée d'accès 6 mois
  • Date : Accessible toute l'année
  • Type : e-learning
  • Lieu : https://elearning.radiologie.fr/
  • Concepteur(s) : Dr Charles Mellerio
  • Orateur(s) : C. Roos, S. Ganem , P. Roux, H. Ifergan, G. Boulouis
  • Public cible : Praticien concerné par la Radiologie Radiologues
  • Nombre de participants par date : 1000

  • Les inscriptions fermeront le mardi 31 décembre 2024
Description Contenu pédagogiqueProgrammeInformations complémentaires

Si leur caractéristique clinique est typique, la plupart des céphalées chroniques ne nécessitent pas d’imagerie. Cependant, devant certains critères d'évolution ou de gravité, le recours à l’imagerie est indispensable pour établir le diagnostic de lésions causales. Alors que le scanner cérébral a toute sa place dans le cadre de l’urgence en raison de son accessibilité, on préfèrera l’IRM, plus sensible, dans l’investigation ambulatoire de pathologies intracrâniennes responsables de céphalées chroniques

Le contexte, le type de céphalées, le délai de survenue et les éventuels symptômes associés pourront orienter le radiologue et devront éventuellement modifier son protocole d’exploration. Celui-ci devra comporter au minimum une imagerie en FLAIR, une imagerie de susceptibilité, de diffusion, une exploration coronale en T2 et une imagerie vasculaire. L’injection n’est pas indispensable dans tous les cas mais sera nécessaire en cas de découverte de processus expansif ou d’élément en faveur d’une pathologie inflammatoire ou infectieuse, en cas de forte suspicion de thrombose ou pour la recherche de sténose veineuse.

Le principal diagnostic d’exclusion dans l’exploration de céphalées chroniques est la recherche d’un processus intracrânien responsable d’une augmentation de la pression intracrânienne.

Outre ce diagnostic, le radiologue devra rechercher des signes d’hypertension intracrânienne idiopathique associant dilatation de la gaine des nerfs optiques et une pseudo-selle turcique vide (arachnoïdocèle) ainsi qu’une éventuelle sténose du retour veineux.

A contrario, un décollement de la convexité, une hypophyse et des sinus veineux bombés, et des ventricules fins devront faire évoquer une hypotension de LCR et devra faire compléter si nécessaire les explorations à la recherche d’une fuite de LCR à l’étage rachidien.

Enfin, la migraine, même si elle ne nécessite le plus souvent pas d’exploration en imagerie, peut montrer des éléments en IRM qui conforteront le diagnostic, en particulier lorsqu’elle est accompagnée d’aura, grâce aux modifications de perfusion visible en imagerie de perfusion ou par marquage de spin (ASL).


Panier

Tarif membres : 180€ TTC

Tarif non membres : 360€ TTC